• bonjour le monde
    le soleil est là
    il brille de tout ses feux
    bonne journée a tous

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  • bn


    j'vais me coucher
    là j'vous laisse la clé
    a remettre a tout ceux qui
    en ont besoin !!
    gros bisou a....
    bonne nuit

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  • masculin-- féminin
    *******************
    copain <-->copine
    citadin<-->citadine
    devin <-->devine
    acteur <-->actrice
    crétin <-->crétine
    je sais !! pas
    malin <-->maligne
    mais j'hallucine
    on vois la vie en mauve ,en rouge
    et c'est même pas !!
    divin <--> divine
    quand on n'a même pas l'amour,
    à donner en partage
    juste on se pose là !!
    et on attend quoi ?
    si au moins c'était payant !!
    cherchez pas a comprendre .
    je ne comprend ,
    pas plus que vous !
    juste un regard sur la vie
    et là j'arrache pas


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  • De l'océan à la source
    De la montagne à la plaine
    Court le fantôme de la vie
    L'ombre sordide de la mort
    Mais entre nous
    Une aube naît de chair ardente
    Et bien précise
    Qui remet la terre en état
    Nous avançons d'un pas tranquille
    Et la nature nous salue
    Le jour incarne nos couleurs
    Le feu nos yeux et la mer notre union
    Et tous les vivants nous ressemblent
    Tous les vivants que nous aimons

    Les autres sont imaginaires
    Faux et cernés de leur néant
    Mais il nous faut lutter contre eux
    Ils vivent à coups de poignard
    Ils parlent comme un meuble craque
    Leurs lèvres tremblent de plaisir
    A l'écho de cloches de plomb
    A la mutité d'un or noir

    Un seul cœur pas de cœur
    Un seul cœur tous les cœurs
    Et les corps chaque étoile
    Dans un ciel plein d'étoiles
    Dans la carrière en mouvement
    De la lumière et des regards
    Notre poids brillant sur terre
    Patine de la volupté

    A chanter des plages humaines
    Pour toi la vivante que j'aime
    Et pour tous ceux que nous aimons
    Qui n'ont envie que de s'aimer
    Je finirai bien par barrer la route
    Au flot des rêves imposés
    Je finirai bien par me retrouver
    Nous prendrons possession du monde

    Paul Eluard

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  • - Métèque-
    ***********
    Avec ma gueule de métèque
    Ma ganache de nègre errant
    Toujours aussi réfractaire à vouloir rentrer dans le rang
    Avec vous je serai franc, franc au possible
    Dans l'rang impossible votre morale au crible
    Qu'on me déleste de mon ego
    Ça me rend psycho,j'sors les crocs

    Ça me rend psycho dans mon flow et là il y a plus d'idéaux
    Et donc je deviens accro à la suffisance, la violence
    Et là vous brave gens, ah c'en est trop
    Avec ma gueule de métèque mon œil de prédateur
    En phase avec son temps, j'ai poussé sans tuteur
    Poussé comme une mauvaise herbe
    Comme un môme croate ou serbe
    Qu'on me dit que mon attitude fout la gerbe
    C'est la merde, c'est la merde

    Avec ma gueule de métèque rafistolée qui s'est bastonné
    A qui on a tout pris tout volé si peu donné
    J'ai pris des branlées par un père déserteur
    Au point d'espérer qu'en enfer il y ait du bonheur
    La perception atrophiée
    Et c'est pas votre moralité qui m'a habillé
    Parce qu'anormal est l'isolement dans lequel j'ai pu nager
    Dans lequel on m'a plongé
    Auquel personne n'a jamais voulu rien changer
    Avec ma gueule de métèque abreuvé par la passion
    Mon sacerdoce est ma mission et si récompense il y a
    Mon cœur me guide au trépas
    Rien est acquis j'ai toujours appris
    Ca m'inquiète pas

    Avec mon air aigri amer, galbé comme un fil de fer
    Affûté pour la guerre j'roule pour la maison mère
    Avec ma gueule j'fais belek
    J'ai pas une ganache de dieu grec
    Il est possible qu'on m'arrête ou par erreur qu'on m'affrète
    Avec ma bouche qui a trop bu mon air obtus qui pue la rue
    Cette façon d'être à raffut et en même temps d'être à la rue
    Avec mes yeux tout délavés qui me donnent l'air de rêver
    Avec mes rêves de délinquant
    Mes coups d'sang incessants
    Avec ma gueule de métèque
    Héritière dune souffrance lointaine
    J'veux pas finir en victime ni même finir à Fresnes
    Avec son visage ses yeux verts
    Tout me rapproche de ma mère
    Tout m'éloigne de mon père grâce à qui j'ai ce goût amer

    Joey Starr

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