• le Mal d'amour
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    Il ne me reste plus rien, rien que des souvenirs
    Ta photo qui jaunit, toi qui ne reviens pas
    Ma tête qui bourdonne à ne plus en finir
    De ces nuits bien trop longues où je me meurs sans toi

    Je sais ma vie, je l'ai ratée
    Je sais ma vie, je l'ai gâchée
    Mais laisse-moi au moins ma chance
    La chance de tout recommencer
    La chance de pouvoir te donner
    Ce que tu attendais de moi

    On se réveille un beau matin
    Et on n'a plus envie de rien
    On a perdu le goût de vivre
    Alors on voudrait en finir
    Y a des jours où on voudrait mourir
    Quand on est seul à tout jamais

    Et je reste tout seul avec mes souvenirs
    Des photos, des objets qui me parlent de toi
    Si quelques fois la nuit j'arrive à m'endormir
    Je rêve de ton corps, je rêve encore à toi

    Bien sûr, on veut changer de vie
    Et puis on veut changer de ville
    On cherche même une autre fille
    Une fille qui te ressemblera
    Qui fera l'amour comme toi
    Une fille qui m'aimera

    Mais je me fous du monde entier
    Et je me fous des autres filles
    J'attendrai bien que tu reviennes
    Si tu ne reviens pas bientôt
    Je te jure, je me fais la peau
    Tiens voilà que je perds la tête

    La la la la la la la la la

    Claude Michel (vieux machin des années 70/80 )

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  • Dans l'air fraîchi, venant d'où...
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    Dans l'air fraîchi,
    venant d'où, déclose comment ?
    Vers moi, par la fenêtre ouverte, une musique
    Déferle à petites vagues si tristement.
    Elle me fait à l'âme un mal presque physique.

    Confuse comme un songe... est-ce d'un piano,
    Est-ce d'un violon méconnu qui s'afflige
    Ou d'une voix humaine en élans comme une eau
    D'un jet d'eau qui s'effeuille en larmes sur sa tige.

    Ah ! La musique triste en route dans le soir,
    Qui voyage en fumée, en rubans, qui sinue
    En forme de ruisseaux pauvres dans l'ombre nue,
    Et trace de muets signes sur le ciel noir

    Où l'on peut suivre et lire un peu sa destinée
    Dont les lignes du son tracent la preuve innée,
    Chiromancie éparse, oracle instrumental !

    Puis s'embrouille dans l'air la musique en partance,
    Eteignant peu à peu ses plaintes de cristal
    Qu'on s'obstine à poursuivre aux confins du silence.

    Georges RODENBACH
    poete Belge

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  • ...





    l image n est
    pas
    belle
    la guerre
    non
    plus
    arretez
    le massacre

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  • Dimanches
    **********
    Morne l'après-midi des dimanches, l'hiver,
    Dans l'assoupissement des villes de province,
    Où quelque girouette inconsolable grince
    Seule, au sommet des toits, comme un oiseau de fer !

    Il flotte dans le vent on ne sait quelle angoisse !
    De très rares passants s'en vont sur les trottoirs :
    Prêtres, femmes du peuple en grands capuchons noirs,
    Béguines revenant des saluts de paroisse.

    Des visages de femme ennuyés sont collés
    Aux carreaux, contemplant le vide et le silence,
    Et quelques maigres fleurs, dans une somnolence,
    Achèvent de mourir sur les châssis voilés.

    Et par l'écartement des rideaux des fenêtres,
    Dans les salons des grands hôtels patriciens
    On peut voir, sur des fonds de gobelins anciens,
    Dans de vieux cadres d'or, les portraits des ancêtres,

    En fraise de dentelle, en pourpoint de velours,
    Avec leur blason peint dans un coin de la toile,
    Qui regardent au loin s'allumer une étoile
    Et la ville dormir dans des silences lourds.

    Et tous ces vieux hôtels sont vides et sont ternes ;
    Le moyen âge mort se réfugie en eux ;
    C'est ainsi que, le soir, le soleil lumineux
    Se réfugie aussi dans les tristes lanternes.

    Ô lanternes, gardant le souvenir du feu,
    Le souvenir de la lumière disparue,
    Si tristes dans le vide et le deuil de la rue
    Qu'elles semblent brûler pour le convoi d'un Dieu !

    Et voici que soudain les cloches agitées
    Ébranlent le Beffroi debout dans son orgueil,
    Et leurs sons, lourds d'airain, sur la ville au cercueil
    Descendent lentement comme des pelletées !
    Georges RODENBACH
    poète Belge

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  • I am sending this to you to see how many actually read their comments.Your response will be interesting. Pay attention to what you read. After you have finished reading it, you will know the reason it was sent to you. Here goes:

    People come into your life for a REASON, a SEASON or a LIFETIME. When you know which one it is, you will know what to do for that person.

    When someone is in your life for a REASON, it is usually to meet a need you have expressed. They have come to assist you through a difficulty, to provide you with guidance and support, to aid you physically, emotionally or spiritually. They may seem like a godsend and they are. They are there for the reason you need them to be. Then, without any wrongdoing on your part or at an inconvenient time, this person will say or do something to bring the relationship to an end. Sometimes they die. Sometimes they walk away. Sometimes they act up and force you to take a stand.

    What we must realize is that our need has been met, our desire fulfilled,
    their work is done. The prayer you sent up has been answered and now it is time to move on.

    Some people come into your life for a SEASON, because your turn has come
    to share, grow or learn. They bring you an experience of peace or make you laugh. They may teach you something you have never done. They usually give you an unbelievable amount of joy. Believe it, it is real. But only for a season .

    LIFETIME relationships teach you lifetime lessons, things you must build upon in order to have a solid emotional foundation. Your job is to accept the lesson, love the person and put what you have learned to use in all other relationships and areas of your life. It is said that love is blind but friendship is clairvoyant.

    Thank you for being a part of my life, whether you were a reason, a season or a lifetime.

    .Have a blessed weekend my friend's



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